Résumé
Le lac Saint-Pierre est le site d’une biodiversité exceptionnelle. Toutefois, les activités anthropiques ont mené à la perte et à la dégradation des milieux naturels au cours des dernières décennies si bien que de nombreuses espèces fauniques, dont la perchaude (Perca flavescens), montrent des déclins marqués de leur population. La perte d’habitats de reproduction serait l’un des facteurs déterminants pour expliquer cette situation. Afin de documenter les changements d’occupation du sol survenus au niveau de la plaine inondable du lac Saint-Pierre, des photos aériennes prises à 3 périodes (1950, 1964 et 1997) ont été interprétées et comparées. Il en ressort qu’environ 3 200 ha d’habitats fauniques (milieux naturels + cultures pérennes) ont été modifiés dans la zone de récurrence d’inondation de 0-2 ans. Le changement le plus important concerne la conversion de quelque 2 500 ha de cultures pérennes (fourrages, pâturages) en cultures annuelles (maïs, soya) peu propices à la faune. Des habitats naturels ont également été modifiés, en particulier 350 ha de prairies humides. Outre la perchaude, d’autres groupes fauniques sont affectés par ces changements d’occupation du sol, notamment les passereaux et les canards barboteurs qui nichent dans les cultures pérennes et les prairies. La restauration d’habitats et le changement des pratiques agricoles font partie des actions qui peuvent être mises de l’avant pour favoriser le rétablissement des espèces en difficulté au lac Saint-Pierre.
Mots-clés :
agriculture, dynamique des habitats, Perca flavescens, plaine inondable, Québec
6 juin 2023 – En ce Mois de l’eau et la Semaine du Saint-Laurent, la Fondation Rivières, la Ville de Saint-Joseph-de-Sorel et la Municipalité de Sainte-Anne-de-Sorel rendent publics les résultats d’une étude qui révèle qu’en été et par temps sec, l’eau du fleuve en bordure du parc de la Pointe-aux-Pins, à Saint-Joseph-de-Sorel, et du parc Henri-Letendre, à Sainte-Anne-de-Sorel, est propice à la baignade. Il s’agit d’un premier pas vers un accès public à l’eau là où, il y a près de 100 ans, les berges des secteurs étudiés étaient d’importants lieux de villégiature de la Montérégie.
Récit de la première descente en canot recensée sur l’entièreté de la rivière du Petit Mécatina
Olivier Bourque : «Documents et courriels seulement en anglais, français absent lors de réunions, manque de considération envers les francophones, la langue de Shakespeare domine au sein de la corporation qui gère la voie maritime du Saint-Laurent (CGVMSL).»
The documentary film Up on the Mountain is a social portrait of the commercial harvest of wild mushrooms in the forests of western North America.
« La Cour Supérieure du Québec vient d’autoriser une action collective pour le compte de l’Organisme pour la protection des berges du Saint-Laurent représentant les propriétaires riverains de Varennes, Verchères et de Contrecœur. Ceux-ci se battent depuis des années pour la protection des berges du St-Laurent contre le batillage qui endommage considérablement les terrains riverains. »
La page du recours collectif autorisé en 2022
« Action pour faire déclarer que le gouvernement fédéral a l'obligation de protéger les terrains riverains du fleuve Saint-Laurent dans les municipalités de Varennes, Verchères et Contrecoeur contre l'érosion causée par les vagues des bateaux circulant dans le chenal du fleuve Saint-Laurent en front de ces trois municipalités et pour faire condamner le gouvernement fédéral à payer le coût des ouvrages de protection requis contre l'érosion. »
Numérisation disponible en ligne de cette production VHS Alain Decaux nous parle des colonies Française, agrémenté par ses propres souvenirs.
Connaissez-vous réellement les souterrains de Montréal? Pas le Montréal souterrain et son réseau piétonnier, mais les vraies entrailles de Montréal… Certaines ont des milliers d’années, d’autres un…
Texte du Comité ZIP du lac Saint-Pierre sur le statut du martinet ramoneur et les inventaires à leur sujet.
Reports of Bigfoot rise when at least 900 black bears are in the area
Where black bears are abundant, Bigfoot sightings usually follow – which could make reports of the mythical creature a way to measure American black bear populations
«Up on the Mountain is a documentary film that follows commercial mushroom pickers as they struggle to access public lands in the American West. A great companion to Anna Tsing's "A mushroom at the end of the world."»
« Sur la montagne », de Olivier Matthon et Michael Reis, 2021, 101’
Dans les forêts publiques de l’Ouest américain, des réfugiés d’Asie du Sud-Est, des migrants latino-américains, et des ruraux américains se déplacent toute l’année pour récolter des champignons sauvages. Ils travaillent à pied, simplement équipés d’un seau et d’un couteau de poche. La récolte des champignons leur permet d’être “leur propre patron”. La durabilité environnementale de cette activité est reconnue, pourtant ces travailleurs, qui approvisionnent les restaurants et les marchés d’Europe, du Japon et d’Amérique du Nord, se voient régulièrement refuser l’accès à leurs lieux d’activité.
Superbe documentaire sur les amphibiens et reptiles du Québec, disponible en location sur Vimeo. Hautement recommandé!
« Dans un profond sommeil depuis plusieurs mois sont les amphibiens et les reptiles du Québec. De toutes les espèces animales, elles sont parmi les plus discrètes et les plus méconnues. Leur histoire commence à la fin de l’hiver, dès la fonte des neiges. Voyez-les à travers toutes les étapes de leur vie en survolant les quatre saisons. Découvrez leurs luttes, et leur réalité qui change drastiquement sous notre influence. »
Le système Total, anatomie d’une multinationale de l’énergie, ce documentaire choc librement inspiré de l’ouvrage De quoi Total est-elle la somme ? Multinationale et perversion du droit d’Alain Deneault – publié aux éditions Rue de l’échiquier et Écosociété – est une réalisation de Jean-Robert Viallet et Catherine Le Gall et produit par ARTE France et Morgane Productions – 2022
The Loyalists of Sorel, first published in The Loyalist Gazette, June 1985 at pp. 6-7
Le film «Équinoxe» de Athur Lamothe 1986 est un «drame criminel» dont l'histoire se passe dans les îles de Sorel. Le film, présenté comme un «conte poétique et un thriller psychologique», utilise les chenaux, les baies, les maisons des îles (la maison d'Henri Letendre sur l'île de Grâce) et le restaurant Corona Beauchemin à Sainte-Anne de Sorel comme contexte pour un mélange de réflexions philosophiques et poursuites de malfaiteurs en canot et en yachts. «...cet univers inachevé fait d'îles et de chenaux, de forêts à explorer, de mers de joncs et de rigolets, et qui me paraissait alors, avec sa faune ailée et aquatique, être le dernier refuge de la genèse du monde.»
C'est à Hull (Gatineau) que Gilles Vigneault à composé «Les gens sont malheureux tout le temps».
En février 2022, des chercheurs de l’UQTR et d’autres organisations ont passé quelques jours sur la surface gelée du lac Saint-Pierre, afin d’y récolter différentes données. Ces scientifiques espèrent ainsi en apprendre davantage sur les interactions entre la glace et la végétation aquatique, un sujet encore peu étudié. Ils souhaitent aussi améliorer les connaissances à propos de l’influence des relations plantes-glace sur les risques d’inondation.