Mario Cyr, plongeur émérite, et Samuel Côté, historien et chasseur d'épaves, suivent la piste d'épaves documentées, mais pas forcément localisées, afin de mettre au jour des vestiges liés à des récits passionnants. Épisode 2: Sam et Mario se rendent près des îles de Sorel pour mettre au jour ce qui est probablement l'un des plus grands cimetières d'épaves au Canada.
Résumé
Le lac Saint-Pierre est le site d’une biodiversité exceptionnelle. Toutefois, les activités anthropiques ont mené à la perte et à la dégradation des milieux naturels au cours des dernières décennies si bien que de nombreuses espèces fauniques, dont la perchaude (Perca flavescens), montrent des déclins marqués de leur population. La perte d’habitats de reproduction serait l’un des facteurs déterminants pour expliquer cette situation. Afin de documenter les changements d’occupation du sol survenus au niveau de la plaine inondable du lac Saint-Pierre, des photos aériennes prises à 3 périodes (1950, 1964 et 1997) ont été interprétées et comparées. Il en ressort qu’environ 3 200 ha d’habitats fauniques (milieux naturels + cultures pérennes) ont été modifiés dans la zone de récurrence d’inondation de 0-2 ans. Le changement le plus important concerne la conversion de quelque 2 500 ha de cultures pérennes (fourrages, pâturages) en cultures annuelles (maïs, soya) peu propices à la faune. Des habitats naturels ont également été modifiés, en particulier 350 ha de prairies humides. Outre la perchaude, d’autres groupes fauniques sont affectés par ces changements d’occupation du sol, notamment les passereaux et les canards barboteurs qui nichent dans les cultures pérennes et les prairies. La restauration d’habitats et le changement des pratiques agricoles font partie des actions qui peuvent être mises de l’avant pour favoriser le rétablissement des espèces en difficulté au lac Saint-Pierre.
Mots-clés :
agriculture, dynamique des habitats, Perca flavescens, plaine inondable, Québec
6 juin 2023 – En ce Mois de l’eau et la Semaine du Saint-Laurent, la Fondation Rivières, la Ville de Saint-Joseph-de-Sorel et la Municipalité de Sainte-Anne-de-Sorel rendent publics les résultats d’une étude qui révèle qu’en été et par temps sec, l’eau du fleuve en bordure du parc de la Pointe-aux-Pins, à Saint-Joseph-de-Sorel, et du parc Henri-Letendre, à Sainte-Anne-de-Sorel, est propice à la baignade. Il s’agit d’un premier pas vers un accès public à l’eau là où, il y a près de 100 ans, les berges des secteurs étudiés étaient d’importants lieux de villégiature de la Montérégie.
Le film «Équinoxe» de Athur Lamothe 1986 est un «drame criminel» dont l'histoire se passe dans les îles de Sorel. Le film, présenté comme un «conte poétique et un thriller psychologique», utilise les chenaux, les baies, les maisons des îles (la maison d'Henri Letendre sur l'île de Grâce) et le restaurant Corona Beauchemin à Sainte-Anne de Sorel comme contexte pour un mélange de réflexions philosophiques et poursuites de malfaiteurs en canot et en yachts. «...cet univers inachevé fait d'îles et de chenaux, de forêts à explorer, de mers de joncs et de rigolets, et qui me paraissait alors, avec sa faune ailée et aquatique, être le dernier refuge de la genèse du monde.»