Mario Cyr, plongeur émérite, et Samuel Côté, historien et chasseur d'épaves, suivent la piste d'épaves documentées, mais pas forcément localisées, afin de mettre au jour des vestiges liés à des récits passionnants. Épisode 2: Sam et Mario se rendent près des îles de Sorel pour mettre au jour ce qui est probablement l'un des plus grands cimetières d'épaves au Canada.
Le 15 juin 2023, Rio Tinto Fer et Titane inc. a été condamnée par la Cour du Québec, au palais de justice de Sorel-Tracy, à payer deux amendes totalisant 600 000 dollars, après avoir plaidé coupable à deux chefs d’accusation pour avoir enfreint la Loi sur les pêches. La condamnation fait suite à deux déversements de substances nocives survenus en juin et en décembre 2020. Les amendes seront versées en totalité au Fonds pour dommages à l’environnement du gouvernement du Canada et soutiendront des projets qui ont des répercussions positives sur les milieux naturels du pays.
Résumé
Le lac Saint-Pierre est le site d’une biodiversité exceptionnelle. Toutefois, les activités anthropiques ont mené à la perte et à la dégradation des milieux naturels au cours des dernières décennies si bien que de nombreuses espèces fauniques, dont la perchaude (Perca flavescens), montrent des déclins marqués de leur population. La perte d’habitats de reproduction serait l’un des facteurs déterminants pour expliquer cette situation. Afin de documenter les changements d’occupation du sol survenus au niveau de la plaine inondable du lac Saint-Pierre, des photos aériennes prises à 3 périodes (1950, 1964 et 1997) ont été interprétées et comparées. Il en ressort qu’environ 3 200 ha d’habitats fauniques (milieux naturels + cultures pérennes) ont été modifiés dans la zone de récurrence d’inondation de 0-2 ans. Le changement le plus important concerne la conversion de quelque 2 500 ha de cultures pérennes (fourrages, pâturages) en cultures annuelles (maïs, soya) peu propices à la faune. Des habitats naturels ont également été modifiés, en particulier 350 ha de prairies humides. Outre la perchaude, d’autres groupes fauniques sont affectés par ces changements d’occupation du sol, notamment les passereaux et les canards barboteurs qui nichent dans les cultures pérennes et les prairies. La restauration d’habitats et le changement des pratiques agricoles font partie des actions qui peuvent être mises de l’avant pour favoriser le rétablissement des espèces en difficulté au lac Saint-Pierre.
Mots-clés :
agriculture, dynamique des habitats, Perca flavescens, plaine inondable, Québec
6 juin 2023 – En ce Mois de l’eau et la Semaine du Saint-Laurent, la Fondation Rivières, la Ville de Saint-Joseph-de-Sorel et la Municipalité de Sainte-Anne-de-Sorel rendent publics les résultats d’une étude qui révèle qu’en été et par temps sec, l’eau du fleuve en bordure du parc de la Pointe-aux-Pins, à Saint-Joseph-de-Sorel, et du parc Henri-Letendre, à Sainte-Anne-de-Sorel, est propice à la baignade. Il s’agit d’un premier pas vers un accès public à l’eau là où, il y a près de 100 ans, les berges des secteurs étudiés étaient d’importants lieux de villégiature de la Montérégie.
Olivier Bourque : «Documents et courriels seulement en anglais, français absent lors de réunions, manque de considération envers les francophones, la langue de Shakespeare domine au sein de la corporation qui gère la voie maritime du Saint-Laurent (CGVMSL).»
« La Cour Supérieure du Québec vient d’autoriser une action collective pour le compte de l’Organisme pour la protection des berges du Saint-Laurent représentant les propriétaires riverains de Varennes, Verchères et de Contrecœur. Ceux-ci se battent depuis des années pour la protection des berges du St-Laurent contre le batillage qui endommage considérablement les terrains riverains. »
La page du recours collectif autorisé en 2022
« Action pour faire déclarer que le gouvernement fédéral a l'obligation de protéger les terrains riverains du fleuve Saint-Laurent dans les municipalités de Varennes, Verchères et Contrecoeur contre l'érosion causée par les vagues des bateaux circulant dans le chenal du fleuve Saint-Laurent en front de ces trois municipalités et pour faire condamner le gouvernement fédéral à payer le coût des ouvrages de protection requis contre l'érosion. »
Mon article sur le projet (abandonné) de creuser un chenal droit dans la partie sud du Lac Saint-Pierre au 19e siècle, récemment publié dans la revue Histoire Québec. Une autre version de ce texte est en préparation pour publier sur ce site.
Péloquin, Claude. « Le chenal droit du lac Saint-Pierre (1844-1847). » Histoire Québec, volume 28, numéro 1, 2022, p. 34–36.